Un saut quantique des Etats africains ?
Le développement de la biométrie pour les registres électoraux, et plus largement les registres de population, est depuis quelques années une des tendances de fond de la modernisation des Etats en Afrique.
Ces projets sont des défis à plus d’un titre :
- Défi technologique car ils nécessitent d’assembler différents composants et outils sécurisés.
- Défi en matière de gestion de projet car les dimensions de conduite du changement, de suivi, de gouvernance sont clés.
- Défi politique, social et culturel car ces projets touchent aux droits fondamentaux des citoyens (être inscrit sur les listes électorales, disposer d’un acte de naissance, avoir une identité reconnue et irrécusable…) et à des dimensions culturelles ou ethniques non négligeables.
- Défi de par la dimension hors norme de ces projets qui concernent toute la population et nécessitent un déploiement national dans chaque pays, quelles que soient les difficultés y compris logistiques.
La réussite de ces projets est un élément constitutif de l’avancée des pays émergents en général et africains en particulier. Ils permettent d’une part aux pays engagés dans ces projets de faire un vrai saut « quantique » (certains de ces pays n’ont pas d’Etat civil ou de registre de population) avec une vraie accélération. D’autre part, il s’agit parfois pour ces pays de prendre une véritable avance technologique y compris par rapport aux pays dits développés.
Retour d’expérience des principaux projets africains
Au-delà de l’analyse générale des impacts (en termes de marché, d’emploi, de développement), nous nous sommes attachés, fort de notre expérience sur le terrain aux côtés des industriels et des gouvernements, à montrer concrètement l’état d’avancement des principaux projets du continent. Cette partie « benchmark » permet de consacrer ce développement et prendre date pour les projets futurs.
Cette publication est disponible en version papier, n’hésitez pas à nous en faire la demande.
