Santé

La Mutualité Française s’empare de la santé mentale - Plus de détails

La FMNF a publié un sondage Harris Interactive dans le cadre du cinquième observatoire « Place de la Santé ». Selon ce sondage commandé auprès de Harris Interactive, 64% des français interrogés ont déjà ressenti un trouble ou une souffrance psychique (75% pour les moins de 35 ans). Et, au cours de la dernière année, 95 à 97 % des médecins généralistes, psychiatres et psychologues font le constat « net et partagé » d’une augmentation des consultations pour des motifs psychologiques.

Pour y remédier, la fédération dresse dix propositions en trois axes :

  • Développer une culture de la santé mentale ;
  • Faciliter l’accès aux soins (notamment en intégrant les psychologues dans le parcours de soins) ;
  • Améliorer l’accès financier à ces soins.

Principaux impacts

Les organismes complémentaires doivent se positionner comme partenaires de vie des assurés en proposant des services de prévention santé et sociale et non plus comme simples financeurs. Cette transformation est un facteur clé de succès pour se différencier et créer de la valeur face aux évolutions de santé et sociales. Ces offres peuvent être proposées directement auprès des assurés ou bien aux entreprises à travers des plans santé au travail.

Par conséquent, leur business modèle évolue en modèle serviciel en agrégeant leurs services avec ceux de leurs partenaires. Ils deviennent ainsi animateurs d’un écosystème de partenaires.

Ces actions de prévention proposées en inclusion des contrats ou en en additionnel permettent également aux organismes complémentaires de réduire la sinistralité des contrats et d’améliorer ainsi leur ratio combiné. 

 

Quelques chiffres clés

  • 1300 euros de reste à charge moyen pour un patient atteint de troubles phychiques[1]
  • Entre 40 et 60% des personnes souffrant de troubles psychiques ne seraient pas prises en charge[1]
  • 1 personne sur 5 est touchée chaque année par un trouble psychique, soit 13 millions de personnes[2]

Les arrêts maladies des libéraux et auto-entrepreneurs désormais pris en charge - Plus de détails

Instituées par la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2021, les indemnités journalières (IJ) pour les professionnels libéraux en arrêt de travail entrent en vigueur ce 1er juillet 2021. Retour sur les modalités de ce nouveau dispositif.

Les professionnels concernés sont les assurés sociaux affiliés à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL), soit les indépendants qui dépendent des 10 caisses de retraite professionnelle : CARCDSF (chirurgiens-dentistes et sages-femmes), CARMF (médecins libéraux), CARPIMKO (infirmiers, kinés, orthophonistes), CARPV (vétérinaires), CAVAMAC (agents généraux d’assurance et mandataires), CAVEC (experts comptables), CAVOM (officiers ministériels, des officiers publics et des compagnies judiciaires), CAVP (pharmaciens), CIPAV (architectes et construction), CPRN (notaires). Les avocats qui dépendent de la CNBF ne sont pas concernés par ce nouveau dispositif.

Les prestations ont été confiées aux caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) – ou aux CGSS en outre-mer – dans des conditions faisant l’objet d’une convention conclue entre la CNAVPL et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Le recouvrement des cotisations a été confié aux URSSAF.

Le montant de l’IJ est égal à 1/730ème de la moyenne des revenus des 3 années civiles précédant la date de la constatation médicale de l'incapacité de travail, dans la limite de 3 fois le PASS.

Principaux impacts

Selon un sondage IPSOS, 66% des TNS et travailleurs libéraux se sentent insuffisamment couverts en cas de coup dur. Cette évolution réglementaire représente une étape importante dans la protection sociale de ces populations.

Jusqu’à présent, les garanties incapacité représentent 26% des cotisations de la Prévoyance Individuelle. Une baisse des cotisations et donc de la rentabilité est à prévoir pour les compagnies d’assurance, sur les contrats concernés.

 

Quelques chiffres clés

  • 9,5% de la population active sont des TNS, soit 2,7 millions de travailleurs non salariés[3]

  • 45% des TNS ont souscrit une couverture santé[4]

  • 41% des TNS ont souscrit une couverture incapacité/invalidité[4]

  • 2% de croissance annuelle du marché de la Prévoyance individuelle en 2020[5]

 

Innovation

17ème cérémonie des Argus d'or - Plus de détails

Retransmise en ligne le mardi 8 juin, la 17e cérémonie des Argus d’or a récompensé cette année 13 lauréats. La preuve que la crise sanitaire n’a pas freiné le rythme de l’innovation dans l’assurance. Un peu plus de 116 dossiers ont concouru à cette édition 2021.

Principaux impacts

L’efficacité opérationnelle des réseaux de distribution doit être optimisée et transformée pour être en accord avec les besoins sociétaux, et pour faire face à la concurrence de nouveaux acteurs pure-players comme Luko (emprunteur) ou encore Alan (Santé). L’IA peut être une réponse à cela, et les partenariats / collaborations avec des assur’techs sont aujourd’hui une opportunité à saisir pour les acteurs institutionnels.

Les plateformes comme Zelros permettent également d’enrichir rapidement le modèle serviciel des compagnies d’assurance, en analysant en temps réel les besoins du client.

L’utilisation de l’IA, pour réaliser les premières étapes de la gestion de l’indemnisation, permet par exemple  d’accélérer les processus d’indemnisation des victimes, mais aussi de réduire la fraude.

 

Quelques chiffres clés

  • 80% sont des millennials prêts à souscrire une assurance auprès des GAFA ou des assurtech[6]

  • 7,1 milliards d’euros de financement des assurtech en 2020, ce qui est un record historique[7]

  • 1 milliard d'euros : montant des factures irrégulières réglées aux professionnels et aux établissements de santé[8]


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