Une maintenance performante permet de contribuer à la performance globale de l’entreprise :

  • Meilleure fiabilité et disponibilité des équipements, mesurées avec des indicateurs comme le TRS, le MTBF, le MTTR
  • Amélioration de la qualité de la production (exemple : non-qualité causée par des équipements défaillants)
  • Impact des efforts de maintenance sur les coûts opérationnels

Déployer un système d’amélioration continue permet de rendre la maintenance plus performante.

Quels sont les leviers de performance de la maintenance ?

On peut distinguer pour la maintenance 4 axes de travail ayant un impact sur la performance SQCDE (Sécurité, Qualité, Coûts, Délais, Equipes) :

  • La politique de maintenance a pour ambition d’aligner les équipes opérationnelles avec la stratégie de l’entreprise,
  • L’organisation permet d’optimiser les synergies opérationnelles suivant la politique de maintenance, de créer les conditions d’arbitrage Make or Buy, ou encore de répondre à la question de la taille critique par métier/spécialisation,
  • Les compétences qu’il faut développer pour répondre aux besoins de l’organisation retenue (tendre vers la polyvalence pour les équipes de maintenance, développer la maintenance de niveau 0 pour les équipes de production, apporter de nouvelles méthodes de maintenance)
  • Les processus, qui une fois formalisés de façon simple et claire, permettent de fluidifier les opérations en traitant les bottlenecks des opérations, ou encore en optimisant la planification des opérations de maintenance.

 

Mesurer son niveau de maturité pour construire sa feuille de route

Un audit sur les 4 axes cités précédemment permet de mesurer le niveau de performance de la maintenance. Il s’agit de savoir ce qui marche bien, et a contrario ce qu’il faut améliorer. Des éléments de benchmark externes permettent de comparer la performance de la maintenance aux best practices par ailleurs. L’auto-évaluation doit également permettre d’impliquer les équipes dès le démarrage, en utilisant des méthodes de travail et d’animation participatives, pour faire émerger les irritants et les idées.

L’auto-évaluation réalisée permet de fixer des objectifs à atteindre progressivement et construire une feuille de route à suivre, autour des 4 axes de travail cités ci-dessus.

S’auditer pour maintenir sa feuille de route (amélioration continue)

La construction d’une feuille de route ne suffit pas à atteindre les objectifs. Tout au long du parcours, il faut continuellement s’auto-évaluer afin de mesurer sa progression par rapport à la feuille de route, en s’aidant de standards pour maintenir la progression. L’amélioration continue nécessite une attention toute particulière à l’animation et au travail de terrain avec les équipes. Une approche participative, sur le terrain, facilite l’accompagnement du changement. Pour ce faire, mettre en place un management visuel permet de mesurer et de partager les progrès réalisés sur les différents axes.

Auteur :
Alexandre Tomski-Crapart, Senior Consultant