Paris, le 20 avril 2015 – BearingPoint Institute, observatoire sur l’évolution de l’économie de BearingPoint apportant une vision concrète et pragmatique aux décideurs, vient de publier son dernier rapport : un numéro spécial exclusivement consacré aux services financiers.
Un premier article sur le secteur des banques et assurances révèle que le modèle de reporting réglementaire bancaire européen, tel qu’il existe aujourd’hui, ne permet pas de prévenir une nouvelle crise financière. Explorer le mode de reporting en temps réel actuellement expérimenté en Autriche permettrait de répondre aux nouvelles exigences en termes de qualité et de granularité des données.
Le rapport BearingPoint pointe par ailleurs dans un autre dossier les synergies qui existent entre les banques et les opérateurs télécoms dans le mobile banking, et plaide pour une collaboration entre ces deux types d’acteurs pour établir leur leadership dans un secteur en pleine mutation.

Un modèle de reporting de moins en moins adapté aux exigences règlementaires

Après la crise financière de 2008, banques et sociétés d’assurance ont dû faire face à des exigences de reporting de plus en plus lourdes mises en place par les organismes de régulation pour vérifier leur conformité. L’objectif était de s’assurer de ne plus recourir aux contribuables pour le sauvetage de banques auparavant étiquetées too big to fail. L’intervalle entre les échéances de déclaration est passé de quelques mois à quelques semaines tandis qu’on leur demandait que les données soient de plus en plus granulaires.

Alors que le processus de reporting a migré en ligne depuis plusieurs années, la méthodologie reste toujours basée sur un modèle qui, selon l’article de BearingPoint Institute, est inefficient et qui entrave les mesures règlementaires pour renforcer la solidité des banques. En effet la méthodologie actuelle ne permettra jamais d’atteindre la rapidité est nécessaire pour une surveillance prudentielle et statistique précise.

L’Autriche a introduit une approche novatrice, basée sur la saisie de données plutôt que leur production, en utilisant une plateforme logicielle qui relie les systèmes informatiques de la Banque centrale, la Oesterreische Nationalbank (OeNB) et des autres banques autrichiennes. Cette plateforme logicielle fonctionne comme un organisme-tampon qui peut automatiquement récupérer les données des banques et les conserver en cas d’inspection des autorités de régulation, tout en permettant aux banques de garder le contrôle sur leurs informations commerciales sensibles. Il s’agit d’une évolution majeure du reporting réglementaire et statistique, l'abandon du système archaïque de remplissage de formulaires et l'adoption d'un nouveau cadre permettant une déclaration en temps réel.

Il est vrai que les organismes de surveillance devraient avoir la possibilité d’obtenir des données plus fréquemment et avec plus de granularité de la part des organisations qui peuvent représenter un risque systémique, mais le cadre actuel du reporting devient de plus en plus coûteux et long pour les banques et les assureurs.

Jürgen Lux, Associé chez BearingPoint et co-auteur de l’étude

À l'avenir, les régulateurs et l'industrie doivent s’entendre sur une "ligne de démarcation" raisonnable dans l'échange de données statistiques et de surveillance, pour réduire la charge de déclaration tout en améliorant la transparence des données en question.

Philippe Roubin, Associé Services Financiers chez BearingPoint

Mobile banking : une convergence nécessaire des banques et opérateurs télécoms pour faire face à des concurrents de plus en plus nombreux

Le mobile banking, est en train de redéfinir le paysage des services bancaires, et le BearingPoint Institute dresse le bilan dans son dernier rapport. Les marchés émergents, en plus d’être des leviers de croissance sont aussi des lieux d’expérimentation de services bancaires innovants grâce à des taux de pénétration du mobile inégalés. En 2013, plus de la moitié des 245 projets et initiatives pour financiariser les consommateurs qui n’ont pas accès aux services bancaires sont répertoriés en Afrique où les consommateurs ont un meilleur accès aux téléphones portables qu’aux services bancaires.

D’après une étude menée par Jean-Michel Huet et Philippe Roubin, Associés chez BearingPoint, les banques se doivent de collaborer avec les opérateurs pour tirer profit de leur expertise au lieu de s’engager à tâtons dans le mobile banking. Des collaborations solides telles que celui d’Orange Money avec Equity Bank et la BICIS au Sénégal ont déjà vu le jour. La solution de paiement mobile M-Pesa lancé en Tanzanie et au Kenya et bientôt disponible en Afghanistan et en Inde, est une autre illustration d’un opérateur télécoms qui réussit à proposer des services bancaires à des millions de personnes qui jusque-là ne pouvaient bénéficier d’un système financier formalisé.

Peu importe le modèle de facturation, il est aujourd’hui très difficile pour les banques de fournir des services financiers évalués à l’aune des critères classiques comme la valeur de la transaction. S’allier aux opérateurs télécoms leur permettra de limiter l’érosion de leur marque au profit des opérateurs, mais aussi des nouveaux acteurs comme PayPal et Worldpay et des géants du tech, Google et Apple, qui eux aussi sont en train de se positionner dans le paiement mobile.

Jean-Michel Huet, Associé Emerging Markets chez BearingPoint

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